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Sebas

May 28, 2025

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L'enfance

On dit que l'enfance c'est l'âge la plus heureuse de notre vie, et la raison et très simple : quand on est enfant, on est naif, bête, inocent, tout est plus simple. Il n'a pas de responsabilités, on n'a pas des cernes parce qu'on doit étudier, travailler ou parce que on n'arrive pas à dormir ; on pense pas trop au sujets politiques, aux infos, à l'avenir, à la manque de confiance en soi ; on n'était pas encore matrîssés par les réseaux sociaux (ma géneration en tout cas), par les algorithmes qui te proposent de la publicité ciblée ; on n'a pas encore développe de l'anxiété sociale, de la peur du regarde des autres, de la inferiorité ou de la supériorité ; on était heureux, mais on ne savet pas.
Roberto Bolaño, un écrivain chilien, dit dans un entretien que si on reste dans la ville où on est grandi, on peut voir très clairement (plus clairement que si on part) comment tous les lieux et les souvenirs de notre enfance se dégradent, comment l'enfance va directement à la poubelle. « Quand j'étais petit, ici il y avait un arbre, l'herbe était plus verte, et le ciel était plus clair » ; « Dans me souvenirs, cette maison était plus grande, plus belle. Regardez, maintenant ! ».
Je suis resté ici toute ma vie. Pourtant, je n'ai pas vu comment les choses devient plus grises et sombres. En vrai, je n'ai pas eu d'enfance. Je sais que j'ai vécu dix-huit ans ici, et que je suis toujours là, mais j'en sais plus. Mon cerveau n'a juste pas consideré nécessaire de se rappeler de rien.

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On dit que l'enfance c'est l'âge lae plus heureusex de notre vie, et la raison est très simple : quand on est enfant, on est naiïf, bête, innocent, tout est plus simple.

Il n'y a pas de responsabilités, on n'a pas des cernes parce qu'on doit étudier, travailler ou parce que on n'arrive pas à dormir ; on pense pas trop au sujets politiques, aux infos, à l'avenir, à lau manque de confiance en soi ; on n'était pas encore matrîssésixé par les réseaux sociaux (ma géneération en tout cas), par les algorithmes qui te proposent de la publicité ciblée ; on n'a pas encore développeé de l'anxiété sociale, de la peur du regarde des autres, de la infeériorité ou de la supériorité ; on était heureux, mais on ne saveait pas.

Roberto Bolaño, un écrivain chilien, dit dans un entretien que si on reste dans la ville où on esta grandi, on peut voir très clairement (plus clairement que si on part) comment tous les lieux et les souvenirs de notre enfance se dégradent, comment l'enfance va directement à la poubelle.

Pourtant, je n'ai pas vu comment les choses deviennent plus grises et sombres.

Je sais que j'ai vécu dix-huit ans ici, et que je suis toujours là, mais j'en sais pas plus.

Je sais que j'ai vécu dix-huit ans ici, et que je suis toujours là, mais j'en sais plus.


Je sais que j'ai vécu dix-huit ans ici, et que je suis toujours là, mais j'en sais pas plus.

Mon cerveau n'a juste pas consideré nécessaire de se rappeler de rien.


L'enfance


On dit que l'enfance c'est l'âge la plus heureuse de notre vie, et la raison et très simple : quand on est enfant, on est naif, bête, inocent, tout est plus simple.


On dit que l'enfance c'est l'âge lae plus heureusex de notre vie, et la raison est très simple : quand on est enfant, on est naiïf, bête, innocent, tout est plus simple.

Il n'a pas de responsabilités, on n'a pas des cernes parce qu'on doit étudier, travailler ou parce que on n'arrive pas à dormir ; on pense pas trop au sujets politiques, aux infos, à l'avenir, à la manque de confiance en soi ; on n'était pas encore matrîssés par les réseaux sociaux (ma géneration en tout cas), par les algorithmes qui te proposent de la publicité ciblée ; on n'a pas encore développe de l'anxiété sociale, de la peur du regarde des autres, de la inferiorité ou de la supériorité ; on était heureux, mais on ne savet pas.


Il n'y a pas de responsabilités, on n'a pas des cernes parce qu'on doit étudier, travailler ou parce que on n'arrive pas à dormir ; on pense pas trop au sujets politiques, aux infos, à l'avenir, à lau manque de confiance en soi ; on n'était pas encore matrîssésixé par les réseaux sociaux (ma géneération en tout cas), par les algorithmes qui te proposent de la publicité ciblée ; on n'a pas encore développeé de l'anxiété sociale, de la peur du regarde des autres, de la infeériorité ou de la supériorité ; on était heureux, mais on ne saveait pas.

Roberto Bolaño, un écrivain chilien, dit dans un entretien que si on reste dans la ville où on est grandi, on peut voir très clairement (plus clairement que si on part) comment tous les lieux et les souvenirs de notre enfance se dégradent, comment l'enfance va directement à la poubelle.


Roberto Bolaño, un écrivain chilien, dit dans un entretien que si on reste dans la ville où on esta grandi, on peut voir très clairement (plus clairement que si on part) comment tous les lieux et les souvenirs de notre enfance se dégradent, comment l'enfance va directement à la poubelle.

« Quand j'étais petit, ici il y avait un arbre, l'herbe était plus verte, et le ciel était plus clair » ; « Dans me souvenirs, cette maison était plus grande, plus belle.


Regardez, maintenant !


».


Je suis resté ici toute ma vie.


Pourtant, je n'ai pas vu comment les choses devient plus grises et sombres.


Pourtant, je n'ai pas vu comment les choses deviennent plus grises et sombres.

En vrai, je n'ai pas eu d'enfance.


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