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April 27, 2021

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La vie extraterrestre

Les vastes étendues de l'espace interstellaire font que la notion de contact avec la vie intelligente demeure peu prometteuse. Jusqu'ici, toutes les tentatives de communication avec la vie extraterrestre ont été vaines. Malgré tous nos efforts pour concrétiser une telle possibilité, nous avons été largement limités non seulement par les vastes étendues de l'espace mais aussi par les époques transitoires dans lesquelles nos systèmes biologiques sont enfermés.

Une autre civilisation éloignée pourrait-elle dépasser nos progrès scientifiques pour atteindre un niveau de posture technologique beaucoup trop élevé pour que nos esprits puissent le concevoir? Il n'y a aucune raison de présumer que les processus de formation planétaire qui ont conduit à l'évolution de la Terre et les processus d'évolution qui ont conduit à une vie complexe et finalement intelligente ne seraient pas en mesure de se dérouler ailleurs dans l'univers. Les conditions favorisant la présence de la vie organique sont tout aussi courantes ailleurs dans l'univers. Cependant, la Terre semble posséder des conditions qui sont propices à l'évolution d'une vie complexe et intelligente. Cela signifie-t-il que la Terre s'est avérée être incroyablement spéciale d'avoir été dotée d'un ensemble de circonstances aussi uniques favorisant finalement notre genre de vie, ou ces circonstances sont-elles tenues de se manifester généralement ailleurs dans les centaines de milliards de galaxies que notre univers comprend si abondamment?

L’emplacement du système solaire dans notre galaxie est considéré comme propice au développement de la vie. Le système solaire est situé dans l’anneau de notre galaxie, à 26 000 années-lumière du noyau galactique où les abondances d’éléments lourds sont suffisants pour l’émergence de la vie et où le rayonnement dangereux du centre est trop loin pour être une menace. La Terre orbite autour d’une étoile de classe G dans sa propre zone habitable. La zone habitable est définie comme la région autour d'une étoile où les conditions de température et de pression sont idéales pour que l'eau puisse exister sous forme liquide sur une planète. En plus d’habiter la zone habitable, la Terre possède également une inhabituellement grosse lune qui exerce une force gravitationnelle stabilisant son obliquité, soit l’inclinaison de l'axe de la Terre par rapport à l'écliptique (plan orbital terrestre), et qui confère une stabilité climatique qui autrement n’aurait pas été possible. On pense également que l’obliquité de la Terre de 23,45 degrés est convenable pour un climat stable. Une augmentation des angles d’inclinaison entraînerait des océans équatoriaux gelés et des pôles plus chauds à mesure que les pôles se rapprocheraient du soleil. La présence de la lune empêche de tels changements saisonniers et climatiques chaotiques de survenir de telle sorte que les variations dans l’obliquité de l’écliptique ne sont qu’environ 1 degré ou plus de 23,45.

On pense que la formation de la lune a été une affaire de hasard. À ses stades ultérieurs de formation, la Terre a en effet eu beaucoup de chance qu'elle ait atteint une taille suffisamment grande pour qu'elle puisse être heurtée par une protoplanète en collision. On pense qu'une planète de la taille de Mars est entrée en collision avec la Terre en développement, produisant des débris qui ont ensuite été capturés par la gravité terrestre pour finalement fusionner dans notre lune. L'objet doit être entré en collision à un angle raide mais pas de front pour éjecter ce disque de débris. L'objet doit également être entré en collision à une vitesse qui n'était pas trop rapide pour qu'il se vaporise ni trop lente pour qu'il s'accumule dans la Terre en développement précoce. En effet, on pense que la collision a conféré une excentricité orbitale à la Terre et a également accordé une sorte de moment angulaire de rotation de telle sorte que la vitesse de rotation de la Terre est devenue plus rapide. Une caractéristique potentiellement propice à la vie du système solaire réside également dans le fait qu'il possède la planète géante de Jupiter qui, en vertu de son énorme gravité, est censée dévier les comètes et les astéroïdes se dirigeant vers la Terre.

Cet ensemble apparemment unique de caractéristiques avec laquelle notre planète abonde constitue ce qui est connu comme l’hypothèse de la Terre Rare, selon laquelle les planètes ressemblant à la Terre sont extrêmement rares et ne sont mis en place que par une séquence particulière de coïncidences improbables. Cela est contesté par le principe de la médiocrité, l’idée qu’il n’y a rien de très inhabituel sur la Terre et que les éléments et les molécules organiques dont la vie est faite sont couramment présents dans tout l’univers. De surcroît, le type d’étoile que notre système solaire orbite est couramment disponible dans l’univers et les systèmes solaires pourraient également se produire. Avec suffisamment de temps, les lois de la nature conspireront à reproduire ces systèmes biologiques que nous connaissons ailleurs. Et, en effet, l’ensemble unique de caractéristiques présentées par l’hypothèse de la Terre Rare pourrait ne pas nécessairement être unique ou propice à la vie après tout. Par exemple, des simulations ont montré que les systèmes Terre-Lune pourraient être assez communs dans tout l’univers, jusqu’à 1 planète terrestre sur 12 bénéficiant d’une lune comme la nôtre (Elser et al., 2011). En outre, l’idée que Jupiter protège la Terre contre les attaques d’astéroïdes est contestée. Les astéroïdes de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter se font parfois tomber en orbite vers la Terre. Il n’y a aucune raison de présumer que seules ces propriétés spéciales sont nécessaires au développement de la vie intelligente. Il pourrait y avoir d’autres propriétés, jusqu’ici inconnues, qui pourraient être encore plus propices à la vie alors que nous découvrons d’autres planètes dans l’univers. De plus, l’histoire de la vie sur Terre elle-même n’a pas nécessairement été une réussite tout le temps. En effet, plus de 99 % de toutes les espèces qui ont un jour vécu sur cette planète ont déjà disparu.

Mais, on s’attendrait à ce que le processus d’évolution se déroule de la même manière ailleurs dans l’univers qu’il l’a fait sur Terre ? Une notion particulière de l’évolution est qu’elle a été caractérisée par des périodes stochastiques de processus rapides qui sont façonnés par des contingences historiques. De telles contingences historiques conduisent à des poussées soudaines d’évolution. Selon le paléontologue Stephen Jay Gould, l’évolution est remplie d’innombrables branches et de divers cours de direction possibles et la multitude d’organismes qui existent aujourd’hui ne représentent qu’un résultat possible de la pléthore d’autres qui auraient pu exister autrement. « Chaque étape se poursuit pour une cause, mais aucune finale ne peut être spécifiée au début, et aucune ne se produirait jamais une deuxième fois de la même manière, parce que n’importe quelle voie passe par des milliers d’étapes improbables», écrit Gould. "Modifiez n'importe quel événement, très légèrement et sans importance apparente à l'époque, et l'évolution se transforme en un cheminement radicalement différent."

Alors, quelle serait la probabilité que la complexité adaptative et la conscience qui en résulte émergent à nouveau, si nous devions relancer l’évolution? Selon Gould, les chances sont assez minutes, voire impossibles. Gould renvoie à l’explosion cambrienne, sur laquelle les grands dessins de toute la vie multicellulaire sont basés, pour expliquer cela. Les schistes de Burgess sont des dépôts de schiste noir en Colombie-Britannique, au Canada, qui conserve le meilleur dossier des fossiles d’animaux cambriens, âgés de plus de 500 millions années. Parmi ces fossiles, il existe 25 plans de base anatomiques différents. Seulement quatre ont survécu pour avoir des descendants modernes aujourd’hui. Cependant, l’un des 25 plans de base différents aurait pu également mener à un embranchement distinct, s’ils avaient survécu. " Si l’esprit humain n’est le produit que d’un seul de ces ensembles, notre origine est le produit d’un contingence historique massive, et nous ne surgirions probablement plus jamais même si la bande de la vie pouvait être rejouée mille fois...l’histoire de la vie multicellulaire a été dominée par la décimation d’un grand stock initial, rapidement généré dans l’explosion cambrienne », écrit Gould.

Pourtant, le bilan évolutif sur la Terre nous a montré que des modèles convergents d’évolution ont surgi indépendamment dans des endroits géographiques isolés qui comprennent d’habitats identiques, donnant foi à l’idée que des pressions évolutives similaires façonneront des modèles évolutifs similaires. La vision binoculaire a évolué plusieurs fois indépendamment chez les vertébrés, par exemple chez les oiseaux et les mammifères. De même, les ailes ont évolué en convergence chez les oiseaux, les chauves-souris et les mouches. Le fait que les espèces répondant aux mêmes pressions sélectives conduisent à des résultats évolutifs similaires indépendamment de l'histoire, suggèrent que l’évolution peut en fait être prévisible.

Lors d’une réunion informelle en 1961, l’astronome Frank Drake a proposé une équation pour estimer le nombre de civilisations intelligentes dans notregalaxie. L’équation peut être présentée comme: N = R * fp * ne * fl * fi * fc * L où R est le taux de formation d’étoiles par an dans la galaxie; fp est la fraction de ces étoiles qui auraient des systèmes planétaires; ne est le nombre de planètes, par système solaire, où les conditions environnementales sont propices à la vie; fl est la fraction de ces dernières où la vie se développe; fi est la fraction de ces dernières où apparaît la vie intelligente; fc est la fraction des civilisations qui développent une technologie de communication radio, libérant des signaux que nous pouvons détecter; et L est la durée moyenne de temps que ces civilisations-là passeraient à libérer des signaux détectables dans l’espace. Une grande partie des conjectures avancées avait mis des estimations de N d’aussi bas que un à autant qu’un million de civilisations communicantes dans notre Voie lactée.

Supposons que les processus de formation planétaire qui ont abouti à l'évolution de notre Terre et les processus d'évolution qui ont abouti à la creation des formes de vies complexes et éventuellement intelligentes se soient également développés quelque part dans notre galaxie. Si l'évolution de l'intelligence met 4,6 milliards d'années à se présenter sur cette planète et si l'univers a 14 milliards d'années, cela donne, donc, 9,5 milliards d'années de temps avant la formation de la Terre. Des civilisations qui prendraient 4,5 milliards d’années à former auraient déjà commencé à émerger il ya environ 5 milliards d’années. Ce sont des civilisations qui ont 5 milliards d’années d’avance sur nous. Si nous présupposons que dans notre vaste galaxie de près de 100 milliards d'étoiles, une étoile sur un million hébergerait une civilisation, cela signifierait la présence de 100 000 civilisations intelligentes dans notre seule galaxie. Pendant une période de 5 milliards d'années, cela aurait signifié l'émergence d'une civilisation tous les 50 000 ans.

L’ensemble de notre histoire n’a pas plus de 5000 ans. En supposant que de telles civilisations seraient beaucoup plus avancées sur le plan technologique que nous, elles auraient certainement été capable de développer des fusées sophistiquées pouvant atteindre 10% de la vitesse de la lumière. En supposant qu'ils réussissent et que la distance moyenne entre les étoiles de notre galaxie ne soit que de cinq années-lumière, il faudrait en moyenne 50 ans pour passer d'une étoile à l'autre. Dans environ 10 millions d'années, ces civilisations là se seraient développées dans toute la galaxie.

Cette pensée répresente un modèle de colonisation galactique connu sous le nom de «modèle corallien de colonisation galactique», dans lequel une civilisation partant d'une étoile se rendrait dans une autre étoile, la coloniserait et, après y avoir établi sa présence, enverrait plus tard d'autres colons à une autre étoile.

Le fait que nous ne voyons aucune preuve de civilisations intelligentes alors que tous nos calculs suggèrent le contraire, constitue ce qu'on appelle le paradoxe de Fermi. Où est tout le monde? Pourquoi personne ne nous a rendu visite?

Des solutions possibles à ce paradoxe ont été émises. La première est que les civilisations sont en effet extrêmement rares et que nous sommes la seule civilisation à s’être développée dans la Voie lactée. Une autre reflexion est que les civilisations sont communes dans notre galaxie mais aucune civilisation n’a réussi à coloniser toute la galaxie en raison de l’impossibilité technologique des voyages interstellaires ou de la possibilité que les civilisations avancées n’aient que peu d’intérêt à coloniser la galaxie; la tendance à l'exploration pourrait n'être qu'une supposition anthropocentrée. Les civilisations avancées auraient également pu s'autodétruire par la guerre ou une catastrophe naturelle avant de pouvoir se perpétuer dans toute la galaxie. Une troisième reflexion, qui est peut-être très fascinante, est que des civilisations avancées existent mais ils ont délibérément choisi de se cacher de nous et d'éviter des contacts avec l'humanité.

« Deux possibilités existent: soit nous sommes tous seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux sont tout aussi terrifiants l'une que l'autre .» — Arthur C. Clarke

Corrections

La vie extraterrestre

Les vastes étendues de l'espace interstellaire font que la notionprobabilité de contact avec la vie intelligente demeure peu prometteuse.

Je ne pense pas que "notion" puisse s'utiliser ici, mais je me trompe peut-être. C'est un peu bizarre, mais on comprend quand-même.

Jusqu'ici, toutes les tentatives de communication avec la vie extraterrestre ont été vaines.

Malgré tous nos efforts pour concrétiser une telle possibilité, nous avons été largement limités non seulement par les vastes étendues de l'espace mais aussi par les époques transitoires dans lesquelles nos systèmes biologiques sont enfermés.

Une autre civilisation éloignée pourrait-elle dépasser nos progrès scientifiques pour atteindre un niveau de posture technologique beaucoup trop élevé pour que nos esprits puissent le concevoir?

Il n'y a aucune raison de présumer que les processus de formation planétaire qui ont conduit à l'évolution de la Terre et les processus d'évolution qui ont conduit à une vie complexe et finalement intelligente ne seraient pas en mesure de se dérouler ailleurs dans l'univers.

Les conditions favorisant la présence de la vie organique sont tout aussi courantes ailleurs dans l'univers.

Cependant, la Terre semble posséder des conditions qui sont propices à l'évolution d'une vie complexe et intelligente.

C'est pas plus mal d'alléger quand on peut.

Cela signifie-t-il que la Terre s'est avérée être incroyablement spéciale d'avoir été dotée d'un ensemble de circonstances aussi uniques favorisant finalement notre genre de vie, ou ces circonstances sont-elles tenues de se manifester égénéralement ailleurs dans les centaines de milliards de galaxies que notre univers comprend si abondamment?

Je trouve "si abondamment" en trop. Evidemment, des milliards de galaxies, c'est "abondant", pas besoin de le souligner.

L’emplacement du système solaire dans notre galaxie est considéré comme propice au développement de la vie.

Le système solaire est situé dans l’anneau de notre galaxie, à 26 000 années-lumière du noyau galactique où les 'abondances d’éléments lourds esont suffisants poure à l’émergence de la vie et où le rayonnement dangereux du centre est trop loin pour être une menace.

J'ai jamais vu abondance au pluriel :)

La Terre orbite autour d’une étoile de classe G dans sa propre zone habitable.

Je comprends que la Terre orbite dans la zone habitable du soleil. "sa propre zone habitable" voudrait dire la zone habitable de la Terre, ce qui n'est pas logique.

La zone habitable est définie comme la région autour d'une étoile où les conditions de température et de pression sont idéales pour que l'eau puisse exister sous forme liquide sur une planète.

En plus d’habiterêtre dans la zone habitable, la Terre possède également une lune inhabituellement grosse lune qui exerce une force gravitationnelle stabilisant son obliquité, soit l’inclinaison de l'axe de la Terre par rapport à l'écliptique (plan orbital terrestre), et qui confère une stabilité climatique qui autrement n’aurait pas été possible.

À ses stades ultérieurs de formation, la Terre a en effet eu beaucoup de chance qu'elle ait atteint une taille suffisamment grande pour qu'elle puisse être heurtée par une protoplanète en collision.

On pense qu'une planète de la taille de Mars est entrée en collision avec la Terre en développement, produisant des débris qui ont ensuite été capturés par la gravité terrestre pour finalement fusionner dans notre lune.

L'objet doit être entré en collision à un angle raide mais pas de front pour éjecter ce disque de débris.

En effet, on pense que la collision a conféré une excentricité orbitale à la Terre et a également accordé une sorte de moment angulaire de rotation de telle sorte que la vitesse de rotation de la Terre est devenue plus rapide.

"moment angulaire" ? C'est peut-être correct : je ne m'y connais pas en astrophysique, mais c'est bizarre. C'est pas "momentum" ?

Une caractéristique potentiellement propice à la vie du système solaire réside également dans le fait qu'il possède la planète géante de Jupiter qui, en vertu de son énorme gravité, est censée dévier les comètes et les astéroïdes se dirigeant vers la Terre.

De surcroît, le type d’étoile que notre système solaire orbabrite est couramment disponible dans l’univers et les systèmes solaires pourraient également se produire.

Encore une fois, c'est peut-être correct, mais pour un profane comme moi, c'est bizarre pour un système solaire d'orbiter une étoile

Avec suffisamment de temps, les lois de la nature conspirtinueront à reproduire ces systèmes biologiques que nous connaissons ailleurs.

"conspirer" est bizarre ici.

Les astéroïdes de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter se fotombent parfois tomber en orbite vers la Terre.

Je pense que la voix passive n'a pas lieu d'être ici. "se faire tomber" n'existe pas, "se faire dévier" pourquoi pas, mais je me demande alors par qui, par quoi ?

Il n’y a aucune raison de présumer que seules ces propriétés spéciales sont nécessaires au développement de la vie intelligente.

Il pourrait y avoir d’autres propriétés, jusqu’ici inconnues, qui pourraient être encore plus propices à la vie alors que nous découvrons d’autres planètes dans l’univers.

De plus, l’histoire de la vie sur Terre elle-même n’a pas nécessairement été une réussite tout le temps.

En effet, plus de 99 % de toutes les espèces qui ont un jour vécu sur cette planète ont déjà disparu.

Mais, on s’attendrait à ce que le processus d’évolution se déroule de la même manière ailleurs dans l’univers qu’il l’a fait sur Terre ?

Une notion particulière de l’évolution est qu’elle a été caractérisée par des périodes stochastiques de processus rapides qui sont façonnés par des contingences historiques.

De telles contingences historiques conduisent à des poussées soudaines d’évolution.

Selon le paléontologue Stephen Jay Gould, l’évolution est remplie d’innombrables branches et de divers cours de direction possibles et la multitude d’organismes qui existent aujourd’hui ne représentent qu’un résultat possible de la pléthore d’autres qui auraient pu exister autrement.

A mon avis, "représente" s'accorde à "la multitude", donc singulier, pas à "organismes".

Selon Gould, les chances sont asseztrès minutces, voire impossiblnexistantes.

Une chance impossible, c'est bizarre. Chance minute, je vois pas du tout.

Gould renvoie à l’explosion cambrienne, sur laquelle les grands dessins de toute la vie multicellulaire sont basés, pour expliquer cela.

Parmi ces fossiles, il existe 25 plans de base anatomiques différents.

Seulement quatre ont survécu pour avoir des descendants modernes aujourd’hui.

Cependant, l’un des 25 plans de base différents aurait pu également mener à un embranchement distinct, s’ils avaient survécu. "

Si l’esprit humain n’est le produit que d’un seul de ces ensembles, notre origine est le produit d’un contingence historique massive, et nous ne surgirions probablement plus jamais même si la bande de la vie pouvait être rejouée mille fois...l’histoire de la vie multicellulaire a été dominée par la décimation d’un grand stock initial, rapidement généré dans l’explosion cambrienne », écrit Gould.

Pourtant, le bilan évolutif sur la Terre nous a montré que des modèles convergents d’évolution ont surgi indépendamment dans des endroits géographiques isolés qui comprennent d’habitats identiques, donnant foi à l’idée que des pressions évolutives similaires façonneront des modèles évolutifs similaires.

La vision binoculaire a évolué plusieurs fois indépendamment chez les vertébrés, par exemple chez les oiseaux et les mammifères.

De même, les ailes ont évolué en convergence chez les oiseaux, les chauves-souris et les mouches.

Le fait que les espèces répondant aux mêmes pressions sélectives conduisent à des résultats évolutifs similaires indépendamment de l'histoire, suggèrent que l’évolution peut en fait être prévisible.

L’équation peut être présentée comme: N = R * fp * ne * fl * fi * fc * L où R est le taux de formation d’étoiles par an dans la galaxie; fp est la fraction de ces étoiles qui auraient des systèmes planétaires; ne est le nombre de planètes, par système solaire, où les conditions environnementales sont propices à la vie; fl est la fraction de ces dernières où la vie se développe; fi est la fraction de ces dernières où apparaît la vie intelligente; fc est la fraction des civilisations qui développent une technologie de communication radio, libérant des signaux que nous pouvons détecter; et L est la durée moyenne de temps que ces civilisations-là passeraient à libérer des signaux détectables dans l’espace.

Supposons que les processus de formation planétaire qui ont abouti à l'évolution de notre Terre et les processus d'évolution qui ont abouti à la creation des formes de vies complexes et éventuellement intelligentes se soient également développés quelque part dans notre galaxie.

Des civilisations qui prendraient 4,5 milliards d’années à se former auraient déjà commencé à émerger il ya environ 5 milliards d’années.

Ce sont des civilisations qui ont 5 milliards d’années d’avance sur nous.

Si nous présupposons que dans notre vaste galaxie de près de 100 milliards d'étoiles, une étoile sur un million hébergerait une civilisation, cela signifierait la présence de 100 000 civilisations intelligentes dans notre seule galaxie.

Pendant une période de 5 milliards d'années, cela aurait signifié l'émergence d'une civilisation tous les 50 000 ans.

L’ensemble de notre histoire n’a pas plus de 5000 ans.

En supposant que de telles civilisations seraient beaucoup plus avancées sur le plan technologique que nous, elles auraient certainement été capable de développer des fusées sophistiquées pouvant atteindre 10% de la vitesse de la lumière.

En supposant qu'ils réussissent et que la distance moyenne entre les étoiles de notre galaxie ne soit que de cinq années-lumière, il faudrait en moyenne 50 ans pour passer d'une étoile à l'autre.

DansEn environ 10 millions d'années, ces civilisations là se seraient développées dans toute la galaxie.

Si je comprends bien, il faudrait 10 millions d'années pour coloniser la galaxie. Si c'est ça il vaut mieux "en". Avec "dans", on comprend qu'à partir d'aujourd'hui, il faudra 10 millions d'année pour parcourir la galaxie ( et le reste de la phrase est bancale niveau grammaire ).

Cette pensée répresente un modèle de colonisation galactique connu sous le nom de «modèle corallien de colonisation galactique», dans lequel une civilisation partant d'une étoile se rendrait dans une autre étoile, la coloniserait et, après y avoir établi sa présence, enverrait plus tard d'autres colons à une autre étoile.

Le fait que nous ne voyons aucune preuve de civilisations intelligentes alors que tous nos calculs suggèrent le contraire, constitue ce qu'on appelle le paradoxe de Fermi.

Où est tout le monde ?

Pourquoi personne ne nous a rendu visite ?

Et les pyramides ? Et les crop circle ? Et l'ET de Roswell ? hmmm ?

Une autre reflexion est que les civilisations sont communes dans notre galaxie mais aucune civilisation n’a réussi à coloniser toute la galaxie en raison de l’impossibilité technologique des voyages interstellaires ou de la possibilité que les civilisations avancées n’aient que peu d’intérêt à coloniser la galaxie; la tendance à l'exploration pourrait n'être qu'une supposition anthropocentrée.

Les civilisations avancées auraient également pu s'autodétruire par la guerre ou une catastrophe naturelle avant de pouvoir se perpétuer dans toute la galaxie.

Une troisième reflexion, qui est peut-être très fascinante, est que des civilisations avancées existent mais ils ont délibérément choisi de se cacher de nous et d'éviter des contacts avec l'humanité.

« Deux possibilités existent: soit nous sommes tous seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas.

Les deux sont tout aussi terrifiants l'une que l'autre .» — Arthur C. Clarke

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Ben c'était bien, mais essaie de couper ton texte en plusieurs parties, pour que ce soit pas trop long à corriger. Heureusement que c'était intéressant, j'ai même appris des trucs.
Attention à l'utilisation de "abondant", et la ponctuation !

La vie extraterrestre


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Les vastes étendues de l'espace interstellaire font que la notion de contact avec la vie intelligente demeure peu prometteuse.


Les vastes étendues de l'espace interstellaire font que la notionprobabilité de contact avec la vie intelligente demeure peu prometteuse.

Je ne pense pas que "notion" puisse s'utiliser ici, mais je me trompe peut-être. C'est un peu bizarre, mais on comprend quand-même.

Jusqu'ici, toutes les tentatives de communication avec la vie extraterrestre ont été vaines.


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Malgré tous nos efforts pour concrétiser une telle possibilité, nous avons été largement limités non seulement par les vastes étendues de l'espace mais aussi par les époques transitoires dans lesquelles nos systèmes biologiques sont enfermés.


This sentence has been marked as perfect!

Une autre civilisation éloignée pourrait-elle dépasser nos progrès scientifiques pour atteindre un niveau de posture technologique beaucoup trop élevé pour que nos esprits puissent le concevoir?


This sentence has been marked as perfect!

Il n'y a aucune raison de présumer que les processus de formation planétaire qui ont conduit à l'évolution de la Terre et les processus d'évolution qui ont conduit à une vie complexe et finalement intelligente ne seraient pas en mesure de se dérouler ailleurs dans l'univers.


This sentence has been marked as perfect!

Les conditions favorisant la présence de la vie organique sont tout aussi courantes ailleurs dans l'univers.


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Cependant, la Terre semble posséder des conditions qui sont propices à l'évolution d'une vie complexe et intelligente.


Cependant, la Terre semble posséder des conditions qui sont propices à l'évolution d'une vie complexe et intelligente.

C'est pas plus mal d'alléger quand on peut.

Cela signifie-t-il que la Terre s'est avérée être incroyablement spéciale d'avoir été dotée d'un ensemble de circonstances aussi uniques favorisant finalement notre genre de vie, ou ces circonstances sont-elles tenues de se manifester généralement ailleurs dans les centaines de milliards de galaxies que notre univers comprend si abondamment?


Cela signifie-t-il que la Terre s'est avérée être incroyablement spéciale d'avoir été dotée d'un ensemble de circonstances aussi uniques favorisant finalement notre genre de vie, ou ces circonstances sont-elles tenues de se manifester égénéralement ailleurs dans les centaines de milliards de galaxies que notre univers comprend si abondamment?

Je trouve "si abondamment" en trop. Evidemment, des milliards de galaxies, c'est "abondant", pas besoin de le souligner.

L’emplacement du système solaire dans notre galaxie est considéré comme propice au développement de la vie.


This sentence has been marked as perfect!

Le système solaire est situé dans l’anneau de notre galaxie, à 26 000 années-lumière du noyau galactique où les abondances d’éléments lourds sont suffisants pour l’émergence de la vie et où le rayonnement dangereux du centre est trop loin pour être une menace.


Le système solaire est situé dans l’anneau de notre galaxie, à 26 000 années-lumière du noyau galactique où les 'abondances d’éléments lourds esont suffisants poure à l’émergence de la vie et où le rayonnement dangereux du centre est trop loin pour être une menace.

J'ai jamais vu abondance au pluriel :)

La Terre orbite autour d’une étoile de classe G dans sa propre zone habitable.


La Terre orbite autour d’une étoile de classe G dans sa propre zone habitable.

Je comprends que la Terre orbite dans la zone habitable du soleil. "sa propre zone habitable" voudrait dire la zone habitable de la Terre, ce qui n'est pas logique.

La zone habitable est définie comme la région autour d'une étoile où les conditions de température et de pression sont idéales pour que l'eau puisse exister sous forme liquide sur une planète.


This sentence has been marked as perfect!

Selon Gould, les chances sont assez minutes, voire impossibles.


Selon Gould, les chances sont asseztrès minutces, voire impossiblnexistantes.

Une chance impossible, c'est bizarre. Chance minute, je vois pas du tout.

Gould renvoie à l’explosion cambrienne, sur laquelle les grands dessins de toute la vie multicellulaire sont basés, pour expliquer cela.


This sentence has been marked as perfect!

En plus d’habiter la zone habitable, la Terre possède également une inhabituellement grosse lune qui exerce une force gravitationnelle stabilisant son obliquité, soit l’inclinaison de l'axe de la Terre par rapport à l'écliptique (plan orbital terrestre), et qui confère une stabilité climatique qui autrement n’aurait pas été possible.


En plus d’habiterêtre dans la zone habitable, la Terre possède également une lune inhabituellement grosse lune qui exerce une force gravitationnelle stabilisant son obliquité, soit l’inclinaison de l'axe de la Terre par rapport à l'écliptique (plan orbital terrestre), et qui confère une stabilité climatique qui autrement n’aurait pas été possible.

On pense également que l’obliquité de la Terre de 23,45 degrés est convenable pour un climat stable.


Une augmentation des angles d’inclinaison entraînerait des océans équatoriaux gelés et des pôles plus chauds à mesure que les pôles se rapprocheraient du soleil.


La présence de la lune empêche de tels changements saisonniers et climatiques chaotiques de survenir de telle sorte que les variations dans l’obliquité de l’écliptique ne sont qu’environ 1 degré ou plus de 23,45.


On pense que la formation de la lune a été une affaire de hasard.


À ses stades ultérieurs de formation, la Terre a en effet eu beaucoup de chance qu'elle ait atteint une taille suffisamment grande pour qu'elle puisse être heurtée par une protoplanète en collision.


This sentence has been marked as perfect!

On pense qu'une planète de la taille de Mars est entrée en collision avec la Terre en développement, produisant des débris qui ont ensuite été capturés par la gravité terrestre pour finalement fusionner dans notre lune.


This sentence has been marked as perfect!

L'objet doit être entré en collision à un angle raide mais pas de front pour éjecter ce disque de débris.


This sentence has been marked as perfect!

L'objet doit également être entré en collision à une vitesse qui n'était pas trop rapide pour qu'il se vaporise ni trop lente pour qu'il s'accumule dans la Terre en développement précoce.


En effet, on pense que la collision a conféré une excentricité orbitale à la Terre et a également accordé une sorte de moment angulaire de rotation de telle sorte que la vitesse de rotation de la Terre est devenue plus rapide.


En effet, on pense que la collision a conféré une excentricité orbitale à la Terre et a également accordé une sorte de moment angulaire de rotation de telle sorte que la vitesse de rotation de la Terre est devenue plus rapide.

"moment angulaire" ? C'est peut-être correct : je ne m'y connais pas en astrophysique, mais c'est bizarre. C'est pas "momentum" ?

Une caractéristique potentiellement propice à la vie du système solaire réside également dans le fait qu'il possède la planète géante de Jupiter qui, en vertu de son énorme gravité, est censée dévier les comètes et les astéroïdes se dirigeant vers la Terre.


This sentence has been marked as perfect!

Cet ensemble apparemment unique de caractéristiques avec laquelle notre planète abonde constitue ce qui est connu comme l’hypothèse de la Terre Rare, selon laquelle les planètes ressemblant à la Terre sont extrêmement rares et ne sont mis en place que par une séquence particulière de coïncidences improbables.


Cela est contesté par le principe de la médiocrité, l’idée qu’il n’y a rien de très inhabituel sur la Terre et que les éléments et les molécules organiques dont la vie est faite sont couramment présents dans tout l’univers.


De surcroît, le type d’étoile que notre système solaire orbite est couramment disponible dans l’univers et les systèmes solaires pourraient également se produire.


De surcroît, le type d’étoile que notre système solaire orbabrite est couramment disponible dans l’univers et les systèmes solaires pourraient également se produire.

Encore une fois, c'est peut-être correct, mais pour un profane comme moi, c'est bizarre pour un système solaire d'orbiter une étoile

Avec suffisamment de temps, les lois de la nature conspireront à reproduire ces systèmes biologiques que nous connaissons ailleurs.


Avec suffisamment de temps, les lois de la nature conspirtinueront à reproduire ces systèmes biologiques que nous connaissons ailleurs.

"conspirer" est bizarre ici.

Et, en effet, l’ensemble unique de caractéristiques présentées par l’hypothèse de la Terre Rare pourrait ne pas nécessairement être unique ou propice à la vie après tout.


Par exemple, des simulations ont montré que les systèmes Terre-Lune pourraient être assez communs dans tout l’univers, jusqu’à 1 planète terrestre sur 12 bénéficiant d’une lune comme la nôtre (Elser et al., 2011).


En outre, l’idée que Jupiter protège la Terre contre les attaques d’astéroïdes est contestée.


Les astéroïdes de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter se font parfois tomber en orbite vers la Terre.


Les astéroïdes de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter se fotombent parfois tomber en orbite vers la Terre.

Je pense que la voix passive n'a pas lieu d'être ici. "se faire tomber" n'existe pas, "se faire dévier" pourquoi pas, mais je me demande alors par qui, par quoi ?

Il n’y a aucune raison de présumer que seules ces propriétés spéciales sont nécessaires au développement de la vie intelligente.


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Il pourrait y avoir d’autres propriétés, jusqu’ici inconnues, qui pourraient être encore plus propices à la vie alors que nous découvrons d’autres planètes dans l’univers.


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De plus, l’histoire de la vie sur Terre elle-même n’a pas nécessairement été une réussite tout le temps.


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En effet, plus de 99 % de toutes les espèces qui ont un jour vécu sur cette planète ont déjà disparu.


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Mais, on s’attendrait à ce que le processus d’évolution se déroule de la même manière ailleurs dans l’univers qu’il l’a fait sur Terre ?


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Une notion particulière de l’évolution est qu’elle a été caractérisée par des périodes stochastiques de processus rapides qui sont façonnés par des contingences historiques.


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De telles contingences historiques conduisent à des poussées soudaines d’évolution.


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Selon le paléontologue Stephen Jay Gould, l’évolution est remplie d’innombrables branches et de divers cours de direction possibles et la multitude d’organismes qui existent aujourd’hui ne représentent qu’un résultat possible de la pléthore d’autres qui auraient pu exister autrement.


Selon le paléontologue Stephen Jay Gould, l’évolution est remplie d’innombrables branches et de divers cours de direction possibles et la multitude d’organismes qui existent aujourd’hui ne représentent qu’un résultat possible de la pléthore d’autres qui auraient pu exister autrement.

A mon avis, "représente" s'accorde à "la multitude", donc singulier, pas à "organismes".

« Chaque étape se poursuit pour une cause, mais aucune finale ne peut être spécifiée au début, et aucune ne se produirait jamais une deuxième fois de la même manière, parce que n’importe quelle voie passe par des milliers d’étapes improbables», écrit Gould.


"Modifiez n'importe quel événement, très légèrement et sans importance apparente à l'époque, et l'évolution se transforme en un cheminement radicalement différent.


"


Alors, quelle serait la probabilité que la complexité adaptative et la conscience qui en résulte émergent à nouveau, si nous devions relancer l’évolution?


Les schistes de Burgess sont des dépôts de schiste noir en Colombie-Britannique, au Canada, qui conserve le meilleur dossier des fossiles d’animaux cambriens, âgés de plus de 500 millions années.


Parmi ces fossiles, il existe 25 plans de base anatomiques différents.


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Seulement quatre ont survécu pour avoir des descendants modernes aujourd’hui.


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Cependant, l’un des 25 plans de base différents aurait pu également mener à un embranchement distinct, s’ils avaient survécu. "


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Si l’esprit humain n’est le produit que d’un seul de ces ensembles, notre origine est le produit d’un contingence historique massive, et nous ne surgirions probablement plus jamais même si la bande de la vie pouvait être rejouée mille fois...l’histoire de la vie multicellulaire a été dominée par la décimation d’un grand stock initial, rapidement généré dans l’explosion cambrienne », écrit Gould.


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Pourtant, le bilan évolutif sur la Terre nous a montré que des modèles convergents d’évolution ont surgi indépendamment dans des endroits géographiques isolés qui comprennent d’habitats identiques, donnant foi à l’idée que des pressions évolutives similaires façonneront des modèles évolutifs similaires.


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La vision binoculaire a évolué plusieurs fois indépendamment chez les vertébrés, par exemple chez les oiseaux et les mammifères.


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De même, les ailes ont évolué en convergence chez les oiseaux, les chauves-souris et les mouches.


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Le fait que les espèces répondant aux mêmes pressions sélectives conduisent à des résultats évolutifs similaires indépendamment de l'histoire, suggèrent que l’évolution peut en fait être prévisible.


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Lors d’une réunion informelle en 1961, l’astronome Frank Drake a proposé une équation pour estimer le nombre de civilisations intelligentes dans notregalaxie.


L’équation peut être présentée comme: N = R * fp * ne * fl * fi * fc * L où R est le taux de formation d’étoiles par an dans la galaxie; fp est la fraction de ces étoiles qui auraient des systèmes planétaires; ne est le nombre de planètes, par système solaire, où les conditions environnementales sont propices à la vie; fl est la fraction de ces dernières où la vie se développe; fi est la fraction de ces dernières où apparaît la vie intelligente; fc est la fraction des civilisations qui développent une technologie de communication radio, libérant des signaux que nous pouvons détecter; et L est la durée moyenne de temps que ces civilisations-là passeraient à libérer des signaux détectables dans l’espace.


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Une grande partie des conjectures avancées avait mis des estimations de N d’aussi bas que un à autant qu’un million de civilisations communicantes dans notre Voie lactée.


Supposons que les processus de formation planétaire qui ont abouti à l'évolution de notre Terre et les processus d'évolution qui ont abouti à la creation des formes de vies complexes et éventuellement intelligentes se soient également développés quelque part dans notre galaxie.


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Si l'évolution de l'intelligence met 4,6 milliards d'années à se présenter sur cette planète et si l'univers a 14 milliards d'années, cela donne, donc, 9,5 milliards d'années de temps avant la formation de la Terre.


Des civilisations qui prendraient 4,5 milliards d’années à former auraient déjà commencé à émerger il ya environ 5 milliards d’années.


Des civilisations qui prendraient 4,5 milliards d’années à se former auraient déjà commencé à émerger il ya environ 5 milliards d’années.

Ce sont des civilisations qui ont 5 milliards d’années d’avance sur nous.


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Si nous présupposons que dans notre vaste galaxie de près de 100 milliards d'étoiles, une étoile sur un million hébergerait une civilisation, cela signifierait la présence de 100 000 civilisations intelligentes dans notre seule galaxie.


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Pendant une période de 5 milliards d'années, cela aurait signifié l'émergence d'une civilisation tous les 50 000 ans.


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L’ensemble de notre histoire n’a pas plus de 5000 ans.


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En supposant que de telles civilisations seraient beaucoup plus avancées sur le plan technologique que nous, elles auraient certainement été capable de développer des fusées sophistiquées pouvant atteindre 10% de la vitesse de la lumière.


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En supposant qu'ils réussissent et que la distance moyenne entre les étoiles de notre galaxie ne soit que de cinq années-lumière, il faudrait en moyenne 50 ans pour passer d'une étoile à l'autre.


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Dans environ 10 millions d'années, ces civilisations là se seraient développées dans toute la galaxie.


DansEn environ 10 millions d'années, ces civilisations là se seraient développées dans toute la galaxie.

Si je comprends bien, il faudrait 10 millions d'années pour coloniser la galaxie. Si c'est ça il vaut mieux "en". Avec "dans", on comprend qu'à partir d'aujourd'hui, il faudra 10 millions d'année pour parcourir la galaxie ( et le reste de la phrase est bancale niveau grammaire ).

Cette pensée répresente un modèle de colonisation galactique connu sous le nom de «modèle corallien de colonisation galactique», dans lequel une civilisation partant d'une étoile se rendrait dans une autre étoile, la coloniserait et, après y avoir établi sa présence, enverrait plus tard d'autres colons à une autre étoile.


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Le fait que nous ne voyons aucune preuve de civilisations intelligentes alors que tous nos calculs suggèrent le contraire, constitue ce qu'on appelle le paradoxe de Fermi.


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Où est tout le monde?


Où est tout le monde ?

Pourquoi personne ne nous a rendu visite?


Pourquoi personne ne nous a rendu visite ?

Et les pyramides ? Et les crop circle ? Et l'ET de Roswell ? hmmm ?

Des solutions possibles à ce paradoxe ont été émises.


La première est que les civilisations sont en effet extrêmement rares et que nous sommes la seule civilisation à s’être développée dans la Voie lactée.


Une autre reflexion est que les civilisations sont communes dans notre galaxie mais aucune civilisation n’a réussi à coloniser toute la galaxie en raison de l’impossibilité technologique des voyages interstellaires ou de la possibilité que les civilisations avancées n’aient que peu d’intérêt à coloniser la galaxie; la tendance à l'exploration pourrait n'être qu'une supposition anthropocentrée.


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Les civilisations avancées auraient également pu s'autodétruire par la guerre ou une catastrophe naturelle avant de pouvoir se perpétuer dans toute la galaxie.


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Une troisième reflexion, qui est peut-être très fascinante, est que des civilisations avancées existent mais ils ont délibérément choisi de se cacher de nous et d'éviter des contacts avec l'humanité.


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« Deux possibilités existent: soit nous sommes tous seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas.


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Les deux sont tout aussi terrifiants l'une que l'autre .» — Arthur C. Clarke


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